
Une fois n'est pas coutume, les voyages du SM commencent toujours de la même façon : un appartement Airbnb ! Celui de Maria et Filipa est situé dans le quartier Campo de Ourique. Quartier calme et tranquille, loin du tourisme de masse où vous côtoierez essentiellement des locaux (Madonna et Florent Pagny ne vivent pas ici donc)


Notre guide (City Guide Lisbonne, Ed. Trips ans Tips) n'avait pas menti, pour apprécier la ville, il faut s'y perdre. Fuir l'hyper centre, les belvédères et bien entendu : marcher, marcher et encore marcher. Alors, on vous propose de marcher sur nos pas.











Dans le quartier de Belem, le musée Berardo est un passage obligé. Plus de 600 oeuvres d'artistes européens et américains du collectionneur José Berardo. Classées par mouvements, la crème de la crème de l'Art du XXe et du début du XXIe siècle. Et si comme le Strict Maximum vous vous y rendez le matin, vous serez peinards car le lieu est désert, les touristes se pressant à la tour de Belem et au Monastère.






Parmi nos découvertes, le couple Maria Helena Vieira da Silva et Arpad Szenes. Maria Helena est née à Lisbonne en 1908, c'est une artiste portugaise qui s’est exilée en France dès 1928 où elle a été une des fondatrices de l’école de Paris. En 1930, elle épouse le peintre hongrois Arpad Szenes. D’abord figurative, au milieu des années 1930, elle ébauche son style en forme de patchwork qui la rendra mondialement célèbre. En 1938, elle accueille dans son atelier parisien le jeune peintres Nicolas de Staël. C’est dans les années 1950 qu’elle se positionne comme un peintre de premier plan. Elle est morte à Paris en 1992. Deux ans avant l'ouverture de la Fondation Arpad Szenes-Vieira da Silva.




Autre lieu qui ne laissa pas le Strict Maximum de marbre : Le Centre d'Art Moderne de la Fondation Calouste-Gulbenkian située dans un immense parc luxuriant. Il renferme les plus importantes collections d'Art moderne et d'Art contemporain du Portugal, de 1910 à nos jours. Beaucoup d'artistes portugais, ce qui est plaisant pour l'oeil et change de nos classiques.Les bâtiments du parc datent des années 80 et sont de l'architecte Leslie Martin. Ce béton dans cette verdure, des sculptures disséminées de-ci de-là, des inspirations japonisantes, l'agencement du parc... un petit goût de paradis.










Voilà, Lisbonne c'est fait et ça se refera sans doute un de ces jours. Car flâner par 30 degrés mi octobre, le nez sur toutes ces couleurs pastels et la bouche pleine de pastéis de nata, le Strict Maximum n'a qu'une chose à dire : VIVA PORTUGAL !
